vendredi 27 janvier 2012

Anonymous s'explique dans une toute nouvelle vidéo


Anonymous s'explique dans une toute nouvelle vidéo
Nous ne pardonnons pas, nous n'oublions pas.

Le groupe de hackers qui fait la Une de tous les journaux actuellement, Anonymous, s'est expliqué dans une nouvelle vidéo postée sur la toile.

Au menu, ils reviennent sur cette fausse vidéo dans laquelle ils menaçaient soi-disant les réseaux sociaux, entre autres, tels que Youtube, Twitter ou Facebook si MegaUpload n'était pas rétabli dans les 72h.
Taclant les médias qui s'en sont fait le relais un peu trop vite, sans vérifier leurs sources (vous noterez que ce n'était pas notre cas, soit dit en passant), ils réaffirment leur volonté de soutenir une presse libre et indépendante.

Ils en profitent également pour tenter de clarifier leur message, et se réduire à un simple courant de pensée, soutenu par des milliers de personnes qui, du coup, deviennent à leur tour des Anonymous.


La voix de la majorité

Une voix dominante semble néanmoins émerger des rangs Anonymous: celle de la majorité des cyberactivistes. C’est elle qui parle dans le «Message to the Media» publié mercredi. Le but: éviter que le mouvement citoyen ne perde sa crédibilité en raison de cibles mal choisies. «Nous ne sommes pas un groupe de hackers, nous sommes les gens, martèle Anonymous dans son communiqué. Nos interventions ne sont pas des actes de piratage mais constituent une nouvelle forme démocratique de manifestation.»

Dans les forums sécurisés utilisés par les cyberactivistes cet avis semble effectivement être partagé par le plus grand nombre. Les Anonymous plus virulents ou séduits par des attaques tous azimuts sont minorisés dans les débats.


Notez, au passage, que trois membres présumés du groupe Anonymous, suspectés d'être impliqués dans le blocage du site EDF en avril et juin de l'année dernière (préjudice estimé à 160 000 €), ont été arrêtés en France par la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur). Deux ont été placés en garde à vue. Ce blocage s'inscrivait dans un mouvement anti-nucléaire suite à la catastrophe de Fukushima, au Japon.

Lire l'article:
Anonymous Triskel Pierrick Goujon bretagne #OpGreenRights

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